Les protéines sont les briques de l’organisme. Elles sont à la base de nombreuses hormones, enzymes et anticorps et constituent la majeur partie des tissus cellulaires et en particulier le tissu musculaire avec l’actine et la myosine. Les apports en protéines doivent être quotidiens et une carence serait fortement préjudiciable en particulier pour les muscles qui sont en première ligne.
Les besoins en protéines dépendent de multiples facteurs. Ils varient avec l’âge, le poids, le sexe et la situation physiologique comme la grossesse et l’allaitement. Le corps humain dans son ensemble dépend des protéines pour pouvoir se construire et se régénérer. La protéine est un nutriment clé qu’il est indispensable d’apporter au quotidien dans son alimentation.
Lorsqu’on pratique une activité physique, il est indispensable d’adapter ses apports en protéines car les besoins sont augmentés. Les besoins en protéines liés à l’activité physique varient selon :
- l’intensité de la pratique
- du type de sport (loisir, endurance, force)
- du poids du pratiquant
Type d’Activité Physique | Besoins en protéines (g/kg/jour) | Individu de 70kg |
Sédentaire | 0,8 | 56 g/jour |
Sport occasionnel (Loisir) | 1 | 70 g/jour |
Endurance (Faible intensité) | 1,2 | 84 g/jour |
Endurance (Haute intensité) | 1,6 | 112 g/jour |
Entretien musculaire (Force) | 1,8 | 126 g/jour |
Croissance musculaire (Force) | 2 | 140 g/jour |
Les besoins en protéines sont doublés en cas d’activité physique de type force intensive car les signaux anaboliques envoyés sont accrus. Cela s’explique par le fait qu’au cours d’une séance de musculation de multiples micro-lésions apparaissent dans le tissu musculaire. En réponse à ce stress mécanique, l’organisme envoie de puissants signaux anaboliques pour aider à la réparation et à la cicatrisation de ce même tissu. Une alimentation basée autour d’un apport significatif en protéines devient prépondérante pour corriger ces dommages structurels et inversement une carence acides aminés ne fait que perturber l’entretien des muscles.
Une carence alimentaire en protéines engendre de nombreux troubles qui touchent l’ensemble de l’organisme :
- fatigue générale et baisse de tonus
- affaiblissement de l’immunité
- rétention d’eau
- chute de cheveux
- fragilité ligamentaire
- fonte musculaire
La fonte musculaire est une des principales conséquences d’une sous-alimentation protéique et la plus redoutée. Les cellules musculaires doivent disposées de suffisamment d’acides aminés pour pouvoir réparer les dommages induits par des efforts répétés mais également pour assurer leur entretien. Une baisse des concentrations sanguines en acides aminés est préjudiciable à l’ensemble des fonctions du corps et les muscles sont en première ligne ! Dans cette situation de carence, l’organisme dégraderait alors en priorité les protéines musculaires et compenser cette baisse en acides aminés circulants afin de préserver les fonctions les plus importantes comme la synthèse hormonale et la synthèse cellulaire d’organes vitaux (cœur, foie, reins, cerveau…).
Dans ce cas bien précis, la croissance musculaire ne sera même pas envisageable ! Les acides aminés n’étant pas stocker par l’organisme, une bonne stratégie nutritive basée sur un apport adéquat en protéines doit être suivie au quotidien afin d’empêcher le catabolisme protéique et induire un environnement anabolisant propice au développement et à la croissance musculaires.